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ZA-Alden Christy

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Message par Aërsan Dim 7 Avr - 20:49






Alden Christy
aka Barney Clark


« Ignorants noyés sous la gnose
Prenez-le ou non comme une fronde
Mais je ne ferais pas de vos névroses
Un modèle pour mon monde »




Nom complet : Alden Thomas Christy
Date et lieu de naissance :17 novembre 2004- Dublin
Nationalité : Irlandais
Groupe : Offsprings of freedom
Caractéristiques (375 pts à répartir) :
Force : 10 - Alden a acquis un peu de force à force de crapahuter un peu partout mais s'il venait à être saisit par un ennemi quelconque, il aura toute les peines du monde à se libérer.
Agilité : 55- Profitant de sa petite taille, de sa souplesse et de son poids plume. Alden est rapide et arrive à surmonter pas mal d'obstacles. Il repose plus sur son agilité pour progresser ou fuir que sur son endurance.

Endurance : 20- L'endurance du garçon est correct pour son âge mais comparé à un adulte, il s'essoufle vite et encaisse très mal les coups. De plus, ça résistance aux maladie est lamentable.
Perception : 50- Bien qu'il repose sur sa vue en grande partie, Alden à l'odorat et l'ouie fine et garde toujours ces sens en alerte pour prévenir le danger.
Charisme : 50- Alden a un besoin social fort. Il sait donc s'adapter aux gens qui l'entourent afin de nouer des relations. De plus, son charme enfantin peut avoir son petit effet, surtout dans ce monde tordu. Cependant, son immaturité  peut parfois poser problème.
Ténacité : 20- La tenacité du gamin est fragile et un rien suffit à le faire douter, paniquer et/ou fuir. En revanche, il n'abandonne pas pour autant et tentera une autre approche.
Intellect : 30- Alden est un petit futé mais vu qu'il a arrêté l'école à 6 ans, son éducation est assez limitée...
Instinct : 20- Ses intuitions se manifestent surtout dans ses fouilles mais le reste du temps, pour survivre, Alden préfèrent compter sur ses jambes que sur son instinct, trop peu fiable à son gout...

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Compétences (300 pts à répartir) :
Combat au corps à corps : 5 - Se battre ou courir, il faut choisir!
Tir : 0-ne gaspiller pas vos balles en confiant une arme à ce môme... Les rares fois où il a essayé ont été assez catastrophiques...
Exploration : 35- Alden est plutôt doué pour analyser son environnement et pour s'orienter, ce qui en fait un bon explorateur. Mais il ne fait pas ça depuis assez longtemps pour prétendre être expert.
Survie : 20- Assez bon pour la ceuillette, Alden est en revanche piètre chasseur et sait à peine faire un piège pour capturer les lapins...
Mouvement : 40- quand on est petit, il est possible d’accéder à plus d'endroits.  Alden est donc habitué à escalader ou à se faufiler dans des endroits improbables.
Discrétion : 60- quand on a peur de tout ce qui traine dehors, la discrétion devient notre meilleure défense et la petite taille donne des facilités sur ce plan.
Construction : 0-Euuh, les legos, ça compte?
Larcins : 40- Ce fut sa principale source de nourriture alors forcément, Alden a vite acquis de bonnes notions. En revanche, s'il maitrise la fouille, il n'a encore jamais volé d'autres survivants.  Trop risqué !
Médecine : 10- Les premiers soins mais s'il y a trop de sang, c'est lui qui pourrait faire un malaise!!
Conduite : 10- Il tient debout sur un skateboard! (hé ! C'est déjà bien! Mettez un zombie sur skate, vous verrez que ce n'est pas à la portée de tous...)
Compétence libre-Apprentissage : 20-Bien qu'il soit assez tête en l'air, la curiosité naturelle d'Alden en fait un très bon élève.

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Description physique :
Plus petit que la moyenne des garçons de son age (1m32) et pourvu d'un visage enfantin, Alden peut facilement paraître 2 à 3 ans plus jeune. Ses cheveux bruns lisses retombent en mèches inégales sur son visage. Il les garde dans son bonnet lorsqu'il sort et les laisse pousser jusqu'à ce qu'ils commencent à le gêner. À ce moment, il les coupe grossièrement aux ciseaux. Une lueur de malice pétille toujours dans ses yeux bruns.
Assez chétif, la silhouette d'Alden est très fine, la malnutrition de ces dernières années n'a pas aidé à améliorer ce problème. Il est en revanche très souple et arrive à se glisser un peu n'importe où. Bien que rapide, il n'est pas très endurant et a donc davantage compter sur son talent d'escalade, ce qui lui a donné un peu de force dans les bras et les jambes pour se hisser. Ses cabrioles lui ont donné un bon sens de l'équilibre.
Comptant sur sa discrétion et son agilité pour survivre, Alden s'habille légèrement : une chemise à l'origine blanche qui est maintenant plus proche d'une couleur terreuse, une veste de laine grossière et assez usée maintenant, un pantacourt gris rapiécé aux niveau des genoux car le garçon possède une capacité hors norme à déchirer tout ses pantalons à cette hauteur. Il porte des bottines légères et souples qui lui permettent d'avoir le pas plutôt silencieux.
Dernier détail handicapant, la santé du garçon est assez fragile et il n'est pas rare de le voir tomber malade après avoir mangé quelque chose de périmé et tomber malade dès qu'une maladie traîne. Assez paradoxale compte tenu de son immunité au virus Zombie....


Description morale :
Alden a su, malgré ce qui est arrivé ces dernières années, conserver une part d'innocence et a garder un caractère assez gamin. Il est rieur, curieux, doux, émotif mais surtout, il éprouve un fort besoin affectif. En effet, entre son manque de confiance en lui et sa craintivité, il a toujours besoin d'être rassuré. Déjà naïf de base, ce besoin le rend très facilement manipulable.
Ceci dit, après ce qu'il a vécut, l'enfant est devenu presque aussi méfiant avec les autres survivants que si c'était des zombies. Du moins au premier abord, car si la personne ne fait rien de réellement suspect, il s'ouvrira assez rapidement quand même. Cette méfiance, s'opposant à son besoin de se lier aux autre génère un véritable conflit intérieur, ce qui le rend très timide lorsqu'il est avec en présence d'inconnus. Cependant, une fois qu'il a accordé sa confiance à quelqu'un, il est très loyal et serviable. Bien qu'il ne brise jamais une promesse, il a en revanche du mal à garder un secret.
Bien que les zombies le terrifient, Alden arrive à supporter leur présences tant qu'il n'est pas repéré. Dans le cas contraire, il perd ses moyens, cède à la panique et fuit ventre à terre. Lorsqu'il est en mission quelconque (ravitaillement, secours....) il est bon observateur et fait preuve d'une maturité assez surprenante pour son age. En revanche, lorsqu'il est à l'abri et hors de danger, il a tôt fait de rappeler qu'il n'est qu'un enfant : il devient immature au possible et il devient difficile d'obtenir le moindre sérieux de lui sans avoir à hausser le ton.
N'ayant encore à ce jour jamais été mordu, Alden ne sait pas qu'il est immunisé et vit avec une crainte supplémentaire à ce sujet.


Biographie :
Bien que les années d'avant l'apocalypse représentent la moitié de ma vie, il n'y a pas grand-chose à en dire. J'étais un garçon normal comme il y en avait des centaines dans les rues de Dublin. J'étais pas un élève super intelligent à l'école mais j'étais sage et j'avais la moyenne donc ça allait. J'avais pas mal de copains avec qui je passais mes après-midi au Tymon Park.  Le seul où je me démarquais vraiment, c'était aux billes par contre, j'étais le meilleur de l'école ! Même si je me les faisais souvent voler à la sortie... Heureusement, Mme. O'Brien, la dame qui tenait l'épicerie à côté de mon école me faisait souvent des réductions sur les billes. Elle était super gentille, c'était comme une maman pour moi.
À la maison par contre, c'était pas très joyeux : Maman travaillait dans un lycée et quand elle rentrai, elle disait souvent qu'elle en avait marre des enfants et qu'elle ne voulait plus en voir un seul, moi compris. Ces soirs-là, elle ne me parlait presque pas et le peu qu'elle me parlait, elle me comparait à ses élèves. Je pouvais faire de mon mieux mais face à des gens qui avait au moins 10 ans de plus que moi, je pouvais pas grand-chose... Mon Papa lui travaillait dans un restaurant, du coup il était pas souvent là le soir. Par contre, il était super gentil quand il était là ! On jouait tout le temps. Maman disait qu'elle ne savait pas qui était le plus gamin de nous deux....

En fait, tout a commencé un soir quand j'avais sept ans. Je jouais dans ma chambre pendant que mes parents regardaient la télé. Parfois, je regardais des films avec eux mais quand ils regardaient les informations, c'était vraiment ennuyeux. Donc j'allais dans ma chambre. Cette fois, j'ai entendu ma mère hurler. C'était la première fois que je l'entendais crier si fort. Je suis donc aller voir mais mon père ne m'a pas laissé rentrer. Il m'a dit que tout allait bien. Il était tout pâle mais je n'ai rien pu savoir de plus.

Pendant les jours suivants, mes parents regardaient la télé en continu. Ils avaient l'air très stressés mais devant moi, ils faisaient comme si de rien n'était. Mon père a arrêté d'aller au travail au bout de deux jours et à peine un jour après , ils sont venu me voir tout souriants me dire qu'on allait voir mes grands-parents en Amérique, près de Sacramento ! J'étais super content. Je me voyais déjà annoncer ça à tous mes copains . Mais ils ont ajouté ensuite que j'allais partir le lendemain matin. C'était pas cool, je pensais aller au parc vu que c'était samedi mais du coup, j'ai pas trop eu le choix. J'ai donc fait ma valise le soir et le lendemain, mon père m'a emmené à l'aéroport. Vu qu'ils avaient pris les places en dernières minutes, ils n'avaient pas pu me mettre dans le même avion que mes parents. Ils me rejoindrai dans deux jours. J'ai demandé pourquoi j'ai pas pu rester quatre jours moi aussi et partir avec eux mais là non plus, je n'ai pas eu de réponse. C'est sur le quai que j'ai vu mon père pour la dernière fois, je suis parti un peu en boudant qu'il me fasse voyager tout seul. Quand j'y repense, j'aimerai tellement revivre ce moment pour l'embrasser avant de partir. Si j'avais su...

À l'aéroport de Sacramento, j'ai été retrouvé mes grands parents. Ça me faisait super plaisir, car ils étaient super drôles mes grands-parents. Ils se chamaillaient toujours, mais ils le faisaient d'une façon plutôt marrante et on comprenait qu'ils le faisaient pas pour de vrai. Mais eux aussi, ils étaient bizarres. ils avaient l'air inquiets. Mais ils ne me disaient rien eux non plus. Et eux aussi passaient leur temps à regarder la télé sans me laisser la voir. En fait, ils se relayaient pour passer un peu de temps avec moi et pour s'assurer que je n'essaie pas d'espionner ce qu'ils regardaient sur leur fichue télé. En plus, mon grand père avait acheté plein de nourriture et rassemblait plein de planches dans le garage...
Ce début de vacances était d'autant plus ennuyeux que le jour où on devait retrouver mes parents à l'aéroport, ils nous ont appelé pour dire que leur vol était annulé. Mon père m'a dit qu'il ne sait pas quand serait le prochain mais qu'il allait bientôt venir. Il m'a dit de ne pas m'inquiéter et que tout irait bien. Qu'il trouverait un moyen de me rejoindre. Je me sentais un peu abandonné quand même. Mais j'ai préféré ne rien dire. Cette discussion fut la dernière que nous ayons eu.

Ce jour-là, j'ai décidé de découvrir la vérité. J'allais espionner mes grands-parents pendant qu'ils regardaient la télé. Le soir, après que ma grand mère m'ait mis au lit, j'ai attendu une heure environ. J'étais excité comme une puce. Finalement, je me suis levé et suis allé tout doucement dans le salon où mes grands parents. La porte était entrouverte et la lumière était éteinte, seule la télé éclairait la pièce. J'en profitai pour me glisser dans un coin et me faire tout petit.
On a commencé par un bulletin d'infos. Le journaliste commença à parler d'un virus qui gagnait en puissance. Je supposais que ça devait être un virus comme la grippe. J'en attrapai une tout les ans. C'est peut-être pour ça que mes parents m'avaient envoyé ici? Mais pourquoi avoir été si bizarre alors? Ils ne m'avaient pas fait un spectacle comme ça l'an dernier...
C'est quand ils ont commencé à envoyer les image que j'ai compris que ça ne ressemblait pas à la grippe. Un homme couvert de sang, avec le visage un peu bizarre... Non, tout était bizarre chez lui : ses grognements, sa façon de marcher, sa tête. On le voyait avancer vers une dame qui parlait au téléphone. Elle ne le voyait pas arriver et lui, il l'a attrapé et lui a mordu l'épaule super fort ! J'ai sursauté. Mais les images ont continué. On voyait une vieille dame mordues pas quatre de ces personnes étranges qui la tenaient par terre. Puis deux femmes se battre alors que l'une tentait de mordre l'autre. Je ne voulais plus regarder tout ça ! C'était horrible! Je voulais que ça s'arrête mais ça continuait, encore et encore. Soudain, je vis mon école. La vidéo venait de l'épicerie de Mme. O'Brien. On voit un garçon de mon école se faire attraper par un de ces types bizarre. Alors que l'enfant se débattait, l'homme lui mordit le bras. C'est alors que je vis Mme. O'Brien sortir de sa boutique. Elle allait les séparer et sauver le garçon, j'en étais sur. Mais en fait, elle était devenue comme eux. Lentement, elle se traîna jusqu'à l'affrontement et mordit la jambe de l'écolier. C'en était trop pour moi. J'ai bondi en hurlant et suis allé me cacher sous mon lit.

Mes grands-parents ont éteint la télé en vitesse et se sont lancés après moi. Ils ont tenté de me rassurer mais je venais de découvrir la vérité. Et ils ne pouvaient plus me mentir désormais. La seule chose qui m'a un peu rassurée ce soir-là, c'est qu'il m'ont dit que même si ces choses arrivaient à Dublin, mes parents avaient pu se cacher là où les zombies ne les trouveraient pas. J'étais un peu rassuré à ce propos mais j'étais triste comme je ne l'avais encore jamais été avant. Je ne reverrai plus Mme. O'Brien. Elle ne m'offrirait plus deux billes gratuites à condition que j'arrête de pleurer à propos de celles qu'on m'avait volée et je ne jouerai plus à cache-cache dans son magasin pour la faire sursauter...
C'était mon premier contact avec l'infection.
Pendant les nuits qui ont suivit, je n'arrêtais pas de faire des cauchemars. Je rêvais que je dormais bien tranquillement quand soudain, des zombies entraient dans ma chambre en cassant la . Ils se jetaient sur moi et me mordaient. Au final, je dormis avec mes grands-parents. Je faisais toujours des cauchemars mais j'avais moins de mal à me rendormir après.

Deux jours plus tard, mes grands-parents commencèrent à bloquer les fenêtres et les portes de la maison avec des planches. On avait pas encore vu de zombies et d'après ma grand-mère, on en verrait pas ici mais il valait mieux se cacher et attendre un peu, au cas où.
On est resté caché comme ça pendant presque une semaine, le rez-de-chaussée était plongé dans le noir car toutes les fenêtres étaient cachées sous des planches et des serviettes . un jour après qu'on se soit barricadés, il n'y a plus eu d'électricité. On s'éclairait à la bougie et on ne devait pas faire de bruit. À ce moment, mes grands-parents ont arrêté de passer leur temps devant la télé et à leurs têtes, je compris que ces monstres étaient dehors. Au moins, on était à l'abri et même si mes grands-parents me disaient qu'aucun zombie ne rentrerait, j'étais un peu inquiet.

Au final, ce ne sont pas les zombies qui sont entrés, mais des gens. Ils ont enfoncé la porte. Il venait prendre notre nourriture. Ma grand-mère et moi étions allés nous cacher pendant que mon grand-père essayait de les faire partir. Nous avons entendu le bruit d'une bagarre puis on a plus entendu mon grand-père. Quand le silence est retombé, nous sommes sortis de notre cachette, nous l'avons découvert, mort. Ma grand-mère a mis sa main devant mes yeux pour ne pas que je voie ça mais je savais ce qu'il s'était passé. Nous n'avions cependant pas le temps de pleurer ou de l'enterrer. La porte étant grande ouverte, nous avons vus des zombies dans la rue. Et ils venaient vers nous. Ma grand-mère a pris un club de golf qui était là dans l'entrée pour se défendre et nous sommes partis en courant.
Seuls, sans abri et sans affaires, nous étions désespérés. Les rues étaient vide. On ne croisaient que quelques morts. Nous partions alors en courant. Un peu avant la tombée de la nuit cependant, nous avons croisé un groupe de gens qui fouillaient des coffres de voitures. Après ce que les dernières personnes qu'on avait croisé avaient fait à mon grand-père, on a pensé à fuir. Mais ils nous ont proposé de les rejoindre. Ma grand-mère a accepter. J'ai voulu protester mais elle m'a dit que de toute façon, si on restait seuls, nous n'allions pas tenir longtemps. J'ai donc suivi ces gens en traînant un peu les pieds. En y réfléchissant, au fond de moi ça ne me déplaisait pas. J'étais complètement exténué après cette journée.

Au final, les gens de ce groupe étaient super gentils. Ils avaient leur cachette dans un fast-food. En tout, il y avait 38 personnes avec ma grand-mère et moi. Il y avait aussi trois autres enfants. Ils étaient un peu plus jeune que moi mais ils m'ont vite accepté parmi eux. Le lendemain, deux adultes ont même accompagné ma grand-mère dans sa maison pour qu'elle puisse récupérer certaines de nos affaires. J'ai été un peu déçu de ne pas pouvoir venir mais ils ne voulaient pas que les enfants sortent sauf en cas de gros danger.
On est resté une semaine environ dans ce restaurant, puis il a fallut changer de coin parce que notre présence attirait les morts-vivants. On a passé du coup une semaine par-ci, une semaine par là... Jusqu'à ce qu'on s'installe dans un grand cinéma. Les vitres étaient blindées et les escaliers nous protégeaient assez bien des attaques. On s'est vite installés dans les étages et on a installé des piège au rez-de-chaussée pour bloquer les zombies s'ils venaient à entrer. Le bâtiment est vite devenu une forteresse. On a jamais été attaqué dedans.
Alors que les adultes sortaient pour ramener de tout et de rien, les enfants devaient ranger l'intérieur du cinéma et s'occuper des tâches ménagères. C'était un peu nul mais au fond, je préférai ça plutôt que d'approcher ces créatures. Et ces corvées prenaient une demi-journée à peine chaque jour. Le reste du temps on pouvait jouer. Enfin, jusqu'à ce qu'une dame du groupe revienne un jour avec pleins de livres et se propose de nous faire la classe... On a tout essayé mais on a pas pu y échapper. Heureusement, elle nous faisait une sorte de classe améliorer spéciale "survie" ! Même s'il y avait un peu de maths, d'histoire et d'anglais, on apprenait aussi à reconnaître quelles plantes étaient comestibles, comment faire des pièges pour attraper des animaux ou comment se fabriquer des outils à partir de rien. C'était plutôt drôle en fin de compte.

Nous avons tenu presque cinq ans comme ça.  Notre groupe avait grossi même si on perdait quelques membres de temps à autre et nous étions presque 60 maintenant ! Et on avait même réussi à trouver un ancien bus scolaire qui roulait encore ! Les pillages devenaient de plus en plus risqué et nous vivions plus de la cueillette et de la chasse que de ça maintenant. Mais grâce aux bus, les missions de pillage ramenaient suffisamment de nourriture pour tenir des semaines. On m'avait envoyé à l'infirmerie en tant qu'assistant de notre médecin. Il était pharmacien avant mais vu la situation, il était ce qu'on avait de mieux. Et au moins, il savait toujours quel médicaments nous donner quand on avait des malades. Je l'aidais du mieux que je pouvais même si je n'y connaissais rien. Il me faisait surtout faire les premiers soins, s'occupant des blessures trop graves ou trop dégoûtante. Vu que j'avais un peu peur du sang, j'avais du mal à m'occuper de ceux qui étaient vraiment salement blessés. Une routine s'était installée comme ça. On ne me laissait toujours pas sortir sauf un peu sur le toit de temps à autre mais je devais me faire discret quand j'étais dehors. Ceci dit, ça me convenait. Rien que voir ces monstres de loin suffisait à me foutre la frousse alors sortir dans la rue et la approcher, très peu pour moi...

Malheureusement, un soir, on a du évacuer le cinéma. Un incendie s'était déclaré. En plus, le feu a attiré tous les morts du coin. On a tous paniqué et on s'est éparpillé dans tous les sens quand les hordes ont commencé à arriver. J'ai failli être mordu ce soir-là. Des zombies venaient vers moi. J'avais tellement peur que je n'arrivais plus à bouger ou même à crier. Mais un survivant m'a attrapé par le bras et m'a tiré jusqu'au bus où nous tentions de nous rassembler. On a fuit avant d'être complètement encerclés. Ce soir-là, on a perdu 25 personnes dont 2 enfants. Il ne restait plus qu'un garçon et moi.  On avait le moral à zéro pendant qu'on fuyais Roseville en direction du nord. On a eu juste assez d'essence pour monter à Medford, dans l'Oregon.

Tout était à recommencer. Mais nous avions une nouvelle difficulté à gérer : la méfiance s'était installée dans le groupe. Certains adultes pensaient que le feu n'avait pas été accidentel. C'était débile mais tout le monde est devenu fou à cause de ça. L'ambiance était devenue lourde. Et au final, notre groupe s'est séparé en deux. J'ai perdu mon dernier camarade de jeux à ce moment, on voulait pas se séparer mais ma grand-mère allait avec un groupe et ses parents allaient avec l'autre et ils ont choisi pour nous. On s'est promis de s'échanger des nouvelles quand tout serait fini même si on se doutait que le monde ne redeviendrait pas comme avant.

Mon groupe ne comptait plus que 8 personnes dont ma grand-mère qui avait de plus en plus de mal à marcher et vu qu'on avait ni cachette, ni couverture, ni nourriture, les adultes m'ont envoyé en mission avec les autres. J'y suis allé la peur au ventre mais ça s'est plutôt bien passé, selon eux. J'avais réussi à me faufiler dans un magasin pour y trouver des sacs de couchage. Les adultes n'ont pas pu me suivre car je suis passé par sous le rideau de fer et il n'y avait pas de morts à l'intérieur donc ça allait mais je ne faisais pas le fier quand même.
On a trouvé à se cacher dans un ancien garage avec une mezzanine qui servait d'atelier. Les zombies ne pouvait pas monter à l'échelle donc on était protégés tant qu'on restait en haut. On a pu s'installer et commencer à se réorganiser mais la ville avait déjà été saccagée et on avait peu d'espoir de survivre en restant là. Au final, on est resté que trois mois. Dès qu'on a trouvé une voiture, on a filé avec nos affaires jusqu'à Roseburg. Là, nous avons été attaqués par un groupe de gens. On ne savait pas ce qu'il voulait. Ils sont sortis de nulle part et nous ont attaqué. En fait, ils tiraient seulement sur les adultes mais j'avais l'impression d'être la vraie cible. Dès que j'ai commencé à fuir, ils m'ont tous poursuivi, laissant les derniers survivants derrière. Ils ne tiraient pas mais ils voulaient clairement m'attraper. "Heureusement", le bruit qu'ils ont fait avait attiré tous les morts-vivants du coin. J'ai eu de la chance. Les créatures m'ont ignoré et ont attaqué ces types. Ça ne les a pas arrêté mais ça m'a donné du temps. Au final, j'ai pu m'échapper de justesse en passant à travers un trou dans un grillage. J'ai continué de courir après, aussi longtemps que j'ai pu. Mais quand je suis arrivé à bout de souffle, j'ai senti quelque chose retomber en moi. J'ai alors pris conscience que pour la première fois depuis le début, j'étais seul. Ma grand-mère était morte sous mes yeux comme la moitié de mes amis. Je n'avais aucune affaire avec moi et j'étais tout seul. J'ai commencé à pleurer. Je n'arrivais plus à retenir mes larmes. Mais la nuit tombait et la zone semblait pleine de monstres. Sans compter que ces sales types me poursuivaient peut-être encore. Je suis donc parti me trouver une cachette pour la nuit.

J'ai dormi dans une voiture cette nuit-là. Par chance, à mon réveil, il n'y avait pas de zombie entrain de taper au carreau. En fait, la fusillade de la veille les avait attirer assez loin. J'ai pu chercher une planque dans le quartier. Finalement, je me suis installer dans une caserne de pompier. Il y avait des lampes, des couvertures de survie et il y avait une salle de musculation accessible seulement en montant une échelle. Du coup j'étais à l'abri la dedans. Ensuite, il a fallut que je commence à me trouver à manger. J'ai remercié la femme qui nous avait fait la classe de survie au cinéma et notre ancien leader qui m'avait emmené en expédition ces trois derniers mois. J'ai pu manger à peu près tous les jours grâce à ça. Entre les jardins et les pillages, j'ai pu trouver de quoi tenir. J'ai même tenté les pièges mais je n'ai rien attrapé avec donc j'ai fini par laisser tomber. Au fil du temps, je me suis habitué à la survie. J'avais un skateboard que j'utilisais pour fuir un endroit rapidement quand ça devenait dangereux, une lampe torche pour explorer les intérieurs et j'avais mis au point une méthode pour rendre les pillages plus surs grâce à un minuteur : je le plaçais au bout d'une rue où se trouvait un bâtiment que je voulais fouiller, je le réglais sur 10 minutes et allais me cacher aussi près que possible de ma cible. La sonnerie attirait les zombies vers le minuteur et je ne risquais plus de croiser un mort tapi dans l'ombre quand je cherchais des trucs à l'intérieur. Par contre, ça faisait venir pas mal de zombies donc je fuyais souvent sur mon skate et/ou escaladait des murs et grillages pour filer rapidement après. Quand ma présence à la caserne attirait trop de monstres, j'allais dans une autre planque que j'avais trouvé dans un centre commercial pendant une semaine ou deux. En me faufilant dans les conduits d'aération, je pouvais atterrir dans un bureau à l'étage. Etant verrouiller de l'intérieur, il y avait peu de risque que je m'y fasse attaquer.
Même si je me débrouillai plutôt bien, la solitude me pesait.  Pendant huit mois, je n'avait croisé personne. Ne pouvoir parler à personne ou même m'endormir en entendant que les râles des zombies était vraiment dur à supporter. Pourtant, quelque chose me poussait à continuer. Ce devait plus être la trouille que l'espoir mais au moins, c'était efficace.

Un jour cependant, un groupe de survivants est arrivé dans le coin. Ils s'était installés près de la caserne où je dormais. Je pensais les rejoindre mais quand j'allais le faire, le souvenir de ces brutes qui nous avaient attaqué m'est revenu et au final, je n'ai pas osé. Je ne faisais que les regarder de loin en tentant de prendre mon courage à deux mains. Un jour, alors que je m'étais approché pour aller les rencontrer, ils m'ont vu. Mais vu que je me cachais à moitié, ils ont du croire que j'étais un ennemi ou je ne sais quoi et deux hommes m'ont foncé dessus. Effrayé, j'ai voulu partir en courant mais l'un d'eux m'a rattrapé et m'a fait un plaquage comme un joueur de rugby. Complètement sonné , je n'ai pas résisté pendant qu'ils m'emmenaient. Lorsque j'ai repris mes esprits, j'étais attaché à une chaise. Ils m'ont questionné pendant des jours, persuadés que je les espionnais pour le compte d'un autre groupe. J'ai eu beau essayé de leur expliquer que j'étais seul, il a fallut presque une semaine pour qu'ils me croient. À ce moment, j'ai pu les rejoindre. Au début cependant, ils ne me faisaient toujours pas confiance et j'étais toujours surveillé mais au final, ils m'ont considéré comme un des leurs. Ils ont rejoint ma planque à la caserne et je les suivais pour les expéditions. Il n'y avait pas d'enfants mais les adultes étaient sympa avec moi. L'un d'eux se comportait comme un père avec moi. J'étais vraiment heureux  avec eux. Quatre mois ont passé ainsi. Mais un jour, une expédition a mal tournée et sur les trois personnes partie, seule une est revenue, bien amochée en plus.
Le sang qu'elle avait laissée derrière elle a attiré une horde sur nous et nous avons du fuir la planque. Le blessé est mort quelques heure plus tard à peine. On a donc décidé de quitter Roseburg. On a marché pendant quatre jours et nous sommes arrivés à Salem. La ville était en bien meilleur état que ce qu'on était habitués à voir. Les zombies étaient moins nombreux qu'à Roseburg en plus. Vu qu'on était en avril, les végétaux commençaient à fleurir et d'ici peu, il y aurait de quoi cueillir ici.

Si on pensait aller  à Portland, on est resté à Salem finalement. Pendant un mois environ, on a cherché une planque stable mais on est jamais resté plus d'une semaine au même endroit. Mais un jour, on est tombé sur des malades armés jusqu'aux dents. Ils ressemblaient énormément à ceux qui avaient essayé de me capturer un an plus tôt et eux aussi semblaient me cibler. Certains membre de notre groupe étaient armés eux aussi et on tenté de  répliquer mais des pistolets contre des mitraillettes n'ont pas fait grand effet. Au final, j'ai pu fuir avec un adulte dans un immeuble, la fusillade ayant détourné l'attention de nos attaquants. L'homme semblait encore plus paniqué que moi. Il m'a expliqué que ces gens se faisaient appeler "Raiders" et qu'il massacraient tous ceux qu'il rencontraient de sang froid et qu'ils capturaient tous les enfants qu'ils pouvaient. Il marmonnait des trucs de moins en moins compréhensible, ratatiné dans un coin. Je m'étais posté à la fenêtre pour guetter mais je ne les voyais nulle part. Il n'y avait plus que les cadavres de nos anciens amis. Je senti alors une main se glisser dans mon dos, soulever ma veste et ma chemise. L'autre survivant balbutia un bref "désolé". Ensuite, j'ai senti une sorte de piqûre dans le bas de mon dos. Et d'un coup, tout mon corps est devenu douloureux. J'ai crié et suis tombé par terre, paralysé. Le gars venait de me mettre un coup de taser. Il m'a ligoté, bâillonné et m'a chargé sur son épaule. Il délirait complètement. Il disait pouvoir m'utiliser comme monnaie d'échange si les Raiders nous retombaient dessus. Qu'il pourrait sauver sa peau comme ça. Que mon sacrifice le sauverait. Plus il avançait, plus il devenait cinglé. J'étais mort de trouille mais les liens étaient trop serrés pour que je puisse me libérer. Je ne pouvais que me tortiller mais ça ne m’avançait pas à grand-chose.

Mes cris ont du attirer l'attention parce qu'à peine une demi-heure après, on a croisé des gens. Ils ne ressemblaient pas aux Raiders qu'on venait de croiser mais ils étaient bien armés. Sans attendre, le gars m'a jeté par terre comme un sac de linge sale et a détaler en gueulant qu'ils pouvaient me garder. J'étais terrifié, j'ai tenté de fuir en rampant mais ligoté et avec mon corps encore tout engourdi, je n'ai pas fait 30 centimètres avant qu'ils ne posent leurs mains sur moi.. Heureusement, ce n'était pas des Raiders. Ils m'ont détaché et se sont présenté. Leur meneuse s'appelait Holly Sanders. Elle disait faire partie d'un groupe appelé les Offsprings of freedom et m'invita à les rejoindre. Je ne savais vraiment plus quoi dire. J'étais un peu chamboulé après une journée pareille. Mais je n'avais pas grand-chose à perdre après tout et je refusai d'être tout seul à nouveau. J'ai donc accepter et les ai suivi jusqu'à leur planque où je les ai rejoint.


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Inventaire permanent chez les Offsprings of Freedom

1 objet moyen (Parmi les objets commun ou répandu : Une planche de skateboard
2 petits objets (commun ou répandu) Une lampe torche électrique, un minuteur de cuisine
3 objets minuscules (commun ou répandu) un paquet de 4  piles, une boîte d'antibiotique.

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Aërsan
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